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Marquage d'une esclave a Kasra

Shahryar : " Je passe prendre votre fer, afin de le faire chauffer en vous attendant une fois changée, pas que votre robe ne soit pas délicieuse, mais l'entrée au chenil se fait sous certains...codes tout de même. "

Erika comprenait bien tout cela. "Oui, Sire."

Shahryar attendra donc Erika afin de récupérer le fer.

Erika monte alors à l'étage de l'étage pour aller jusqu'au gros coffre fourre tout... on pourra certainement entendre des bruits de métal qui s'entrechoquent depuis les persiennes.. Elle redescend alors pour tendre l'objet à Shahryar. "Voila, Sire." Les trois bonds, ayant tout vu puisque c'était la pause repas et que les rarri étaient retournés manger commencent à s'exciter dans la boutique.

Shahryar: " Merci. " il prend le fer en main : " Frappez et je viendrais vous ouvrir, à cette heure là mes petits vulos travaillent encore.." il s'en dirige du coup vers le chenil, tranquillement, presque un jour comme un autre pour lui.

Shahryar rentre au chenil et ouvre la porte de la cave: " Ellie, fais venir Odalis, nue. Elle a été achetée, c'est l'heure de la marquer. Son futur proriétaire devrait bientôt arriver. "

Shahryar pose le fer dans le feu avant qu'Odalis descende,histoire de le faire chauffer à blanc, ce qui prendra le temps largement que la couturière s'habille et débarque sûrement.

Athéna serait cynique, elle aurait pu commenter qu'il ne manquait plus que ça à une journée comme celle qu'elle attendait depuis l'aube et le moment où elle avait quitté le lit de l'esclavagiste. Mais manque de bol, elle n'a pas une seule once de cynisme, et même pas d'ironie. Ellie elle-même grimace un coup à l'ordre, mais elle se reprend et attrape la rouquine par le bras, sans rien dire d'autre que : "Tu as entendu, tu sais, je te l'ai dis... viens...". Mais le temps de quitter sa camisk et descendre les marches, Odalis est déjà tétanisée de peur, et elle pleure déjà quand elle entre dans la cave. Ellie ne lui a pas caché ce qu'était le marquage, ni ce que cela faisait... mais le savoir ne l'aide pas, ça la terrifie et elle commence même à essayer de tirer sur le bras d'Ellie alors qu'elle l'approche du foyer et de l'esclavagiste.

Erika avait fait signe à Casio de la suivre. "Sors mon haik." dit elle. Et l'esclave s'exécute, allant fouiller dans la malle pendant qu'Erika se déshabille et enlève sa robe. La bond revient avec la tenue et l'aide à s'habiller. "C'est le grand jour Freya?" Et Erika sourit. "Oui... enfin, je ne sais pas si on peut appeler ça le grand jour. Fais bien attention qu'on ne voie rien de moi." et une fois qu'elle sera prête, juste ses yeux visibles, elle commence à prendre le chemin du chenil. "Prépare tout pour son arrivée, Casio." venant lui caresser la joue. "Elle ne pourra pas marcher."

Erika arrive donc devant la porte du chenil, et sans savoir à quoi elle devait s'attendre, un peu craintive même si, pour cette fois, la tenue dissimulerait bien sa peur, elle vient frapper de son poing trois fois sur la lourde porte de métal. Bong bong bong....

Shahryar s'approche avec sa carrure, il tend une main vers la joue: " C'est une bonne chose, cela fait mal mais c'est une bonne chose. " Il descend la main sur le collier, qu'il viendra ouvrir pour l'en libérer: " Tu changes de collier, tu changes de maitre, tu te souviens? " il plonge son regard dans le sien, et dira pour Ellie: " Ellie, va me chercher mon coffret médicinal, et pose le sur la table extérieure. Attend la haut. " autrement dit pour la pauvre Odalis, elle serait seule avec l'esclavagiste et son nouveau maitre pendant l'épreuve. Le bleu et or attrape alors une chaine avec menottes et vient la fixer sur l'anneau de la poutre en bois, avant d'y attirer la petite rousse. " C'est un mauvais moment a passer...Au mieux tu tombera dans les pommes et ne sentira plus rien. " il l'attache, si elle se laisse faire bien sûr.

Athéna se laisse bel et bien faire, totalement, tétanisée, sans même résister une seconde, les yeux exorbités sur les fers, le métal chauffé à blanc, la chose qui va venir brûler sa peau, et elle le sait très bien. Elle sait tout aussi bien qu'elle n'y échappera pas et que même si elle essayait, ce serait pour être punie encore plus durement, mais cela arriverait quand même. Elle pousse des gémissements de panique, mais pas à un seul instant elle ne tente de résister à Shahryar... au dernier instant, pas dit que l'instinct ne la fasse tout faire pour y échapper... mais elle ne sera plus capable de le faire.

Erika entre alors et lorsqu'il viendra placer le voile, il pourra certainement deviner l'appréhension qui l'habite. Elle ne regarde pas trop les jardins, concentrée qu'elle était et elle les connaissait un peu de par le trou entre les buissons à l'entrée de chez elle. Elle acquiesce alors.. "Bien... " d'une voix étranglée, se demandant alors comment il allait lui faire savoir que c'était pour elle qu'il la marquait si elle n'allait pas pouvoir la distinguer. Mais elle se pose trop de questions, il ne faut pas, et c'est docile qu'elle commence à suivre Shahryar et découvre alors la pièce... et là, forcément, ça a de quoi choquer la femme libre... l'appréhension se transforme en peur... pas seulement pour Odalis, mais pour elle même... tout peut arriver pour une femme...

Shahryar pose une main sur les hanches d'Erika, non pas avec concupiscence mais juste pour aider, paternellement. " Par ici, Dame. " Oui, il avait dit dame, il fronce le nez sous l'agression d'odeur mais n'en fera pas réplique. Il n'enlève pas de suite sa main sur le bas des reins d'Erika, histoire de la soutenir si elle défaillait autant sous l'odeur entêtante que sous la salle de "torture". " J'ai mis votre marque à chauffer, et voilà l'esclave. Vous pourrez la renommer comme bon vous semble, avez vous déjà une idée du nom où cela sera pour plus tard? "

Athéna trésaille dans un arc de panique qu'elle ne retient même pas, et les liens lui arasent la peau, alors qu'elle prie toujours, sans pratiquement lâcher plus qu'un souffle comme son, entrecoupé de ses hoquets de panique. Elle ne tente pas de savoir qui est arrivé, elle a compris, elle le sait, mais la chaleur proche du feu lui annonce un enfer et il n'y a que cela qui occupe ses pensées.

Erika sursaute bien plus qu'elle ne l'aurait voulu en sentant la main de Shahryar et pourtant, oui, clairement, elle a du mal à avancer... bon, ce n'est pas comme si elle n'avait jamais vu, il y avait le même genre de chose au village mais on lui avait toujours interdit d'entrer, là, elle y était... avec en figure de proue, son esclave. Elle est, au final, bien heureuse que l'homme la soutienne un peu et commence alors à avancer, doucement, d'un pas hésitant... L'atmosphère toute entière était pesante et le parfum d'Odalis en ajoutait encore à cela... Elle tourne son regard vers Shahryar à travers le voile et hoche la tête, oui, elle avait un nom... mais ne savait pas si elle pouvait parler...

Shahryar se penche alors vers Erika: " Dites moi cela. " Il l'aide encore si elle en a besoin, sa main se faisant présente sans pour autant toucher la femme libre cette fois. Si elle a besoin il assure ses

. Normalement, il a placé Odalis de sorte qu'elle ne puisse voir le futur propriétaire, et le fait que celui-ci ne parle pas, ne fait sûrement rien présager de bon à la pauvre future kajira surtout si elle n'avait pas entendu le 'dame' qu'il a prononcé au depart. Une fois le nom entendu il lui demandera: " Vous souhaitez la marquer vous-meme, ou je le fais pour vous..." et il chuchotera a Erika de sorte a n'etre entendu que d'elle: " ...Nous pouvons aussi le faire ensemble. "

Athéna s'arque encore une fois comme si elle avait uen chance ou l'illusion d'une chance de faire céder les liens, de s'échapper, avant que son dos et ses cuisses ne retombent lourdement sur le bois, Elle respire de plus en plus vite, comme un animal à bout de souffle, et elle a ouvert les yeux un seul instant, bref, juste pour apercevoir... la silhouette qui va l'acheter près de l'esclavagiste. Trop vite, et le regard embué de ses larmes, pour avoir vu autre chose qu'une sillouette. Et elle ne va pas essayer de se montrer brave, digne, plaisante... on va lui brûler la peau on va la marquer comme du bétail, ho, elle sait ce que cela veut dire... mais elle sait aussi à quel point ça va être atroce.

Erika regardait son esclave puis de nouveau Shah. Elle se penche alors et vient lui dire comme dans un murmure. "Calliopé". C'est un peu la confusion, clairement la salle ne mettrait à l'aise personne... Elle déglutit, son regard se faisant plus pressant à la question, presque exhorbité et là, c'est la panique à bord et elle secoue d'abord la tête, vivement... non non, hors de question qu'elle la marque, si elle foire son coup, même elle ne se le pardonnerait jamais. Elle se calme ensuite, sa main venant quand même se poser sur son coeur qui commençait à palpiter un peu trop fort... elle réfléchit et acquiesce alors. Oui, quitte à marquer son esclave, autant qu'elle s'en marque l'esprit aussi. Et elle relève alors une nouvelle fois son regard vers Odalis, pas des plus rassurée qu'elle est, Erika.

Shahryar : " Bien..." Il reste a ses côtés un moment, et s'approche d'Odalis, délaissant Erika: " Odalis, aujourd'hui est un grand jour, tu perds ton nom et ton collier, tu vas devenir une kajira privée, ton propriétaire a decidé de te nommer Calliopé, ainsi par le fer tu changeras de vie. " Il tourne son regard vers Erika, figure sombre sous son haïk: " Avancez..." puis reprend pour la rouquine, qui il espère écoute malgré la peur. " Ce fer represente ton esclavage, ta peau sera marquée a vie par la marque indélibile de ta servitude. Tu es une esclave, une femme possédée, tu es marquée pour que tout un chacun sache que tu es esclave, tu porteras le collier en guise de ta possession, ton plus grand devoir est l'obéissance absolue a tes maitres. " Oui, il fait ça bien, il prend le temps...il y met les formes, ce que ne font pas tout les esclavagistes, mais...la situation est particulière aussi. Il attrape le fer chauffé a blanc dans sa main et invite Erika a le rejoindre: " Calliopé, je te presente Erika Hagen, fille de Ragnar du village du torvaldsland de Skjern qui sera ta nouvelle maitresse à qui tu devras l'obéissance absolue tant que tu porteras son collier. " Il ne parle pas de marque ici mais de collier, il attendra donc que la blondinette ai mis ses mains sur le fer...pour la suite.

Athéna ne faisait plus que tressaillir tandis que Shahryar avancant avec la personne à ses côtés, elle a commencé à deviner une femme, alors qu'elle s'attendait à un des hommes de la veille. Mais dans son état, ça aurait pu être un clown à plumes, cela n'aurait rie changé en fait. C'est presque la même chose pour le discours de l'esclavagiste, même si il s'imprime dans son esprit bien plus fortement en écho à son conditionnement... ce qui ne fait que l'affoler encore plus. Mais quand elle entends "Erika Hagen" elle ouvre des yeux exorbités, se tournant brutalement vers la femme à côté de Shahryar, la bouche tombante... et c'est à peu près impossible d'y croire, pourtant !

Erika s'approche à son tour, l'écoutant réciter dans les règles de l'art ce que signifait le moment présent et tout ce qui en découlerait. Elle frémissait à chacune de ses paroles... c'était bizarre d'entendre ces choses sachant qu'elle pourrait bien les entendre un jour pour elle même selon ce que ses dieux décideraient pour elle. Elle ne quitte pas son esclave du regard, voulant quand même graver chaque ihn dans son esprit. Elles avaient tout enduré pour en arriver là, c'était LE moment qui allait sceller le destin de chacune, l'une pour l'autre... Elle avait la respiration bien trop rapide pour qu'on puisse croire qu'elle gérait la situation et c'est en entendant enfin son nom qu'elle porte la main à son voile qu'elle détache et laisse tomber au sol, découvrant un visage bien pâle malgré la chaleur qui pouvait régner dans la pièce, le front en sueur, un peu trop d'ailleurs... mais un sourire doux sur ses lèvres qu'accompagnait un regard rempli de fierté. Elle savait que Calliopé allait avoir mal, personne ne supporterait ça sans douleur, mais elle avait tenu à partager ce moment avec elle... gravant ainsi leurs deux esprits en même temps. Et après avoir attendu quelques ihns, laissant à son esclave le temps de comprendre la situation... ou pas... elle vient poser la main sur le fer que tenait Shahryar. Fer dont elle pouvait sentir la chaleur autant que le poids, surtout celui qu'il représentait.

Shahryar lui laisse soupeser le poids du fer quelques ihns, leur laissant prendre conscience du moment présent. Il se mettra derrière Erika ensuite, l'entourant de ses bras puissant, venant poser sa main sur celle de la blondinette. Une situation intime dans ce contexte tendu, elle pourra sentir la force du bras de l'esclavagiste, sa respiration qui a lui aussi n'est pas tout a fait régulière pour être calme, il a beau être esclavagiste, marquer une esclave il ne fait pas cela a la chaîne, et sans signification...Il a été éduqué autrement, on l'aura compris depuis le temps. Il chuchotera a Erika: " C'est parti. " avant d'appliquer le fer sur la peau sans avoir prévenu la rouquine, il fait le décompte des ihns pendant qu'il maintient la main d'Erika pour ne pas qu'elle bouge, afin que la marque soit belle et sans bavure. La pression exercée par le fer rougit a blanc grillera la peau, et au lieu d'une décoction florale une odeur de tarsk grillé se repend dans le souterrain...ça a pas tout a fait l'odeur du tarsk, mais ca s'en rapproche. " 5...4...3...2...1......." Il décompte doucement, des ihns qui pourraient paraître des ehns, voire des ahns maintenant la pression sur la main d'Erika et sur le fer posé sur la cuisse de la future kajira.

Athéna a quelques instants pour réaliser ce qu'elle voit, mais son esprit en arrive à un point tel qu'elle n'arrive même plus à y croire. Après tout, elle a bien vu de si près l'antre de la folie quand Shahryar l'a brisée qu'elle pourrait parfaitement être en train d'y plonger sans retenue et sans même le savoir. Complètement perdue, alors qu'elle était en proie à la panique, elle ne tente qu'au bout de quelques secondes de bafouiller "Ma... maîtresse ?" Mais ne finit pas les trois syllabes quand le fer touche sa peau. Et elle hurle. C'est une agonie, à s'en déchirer le larynx, se lacérant poignets et chevilles dans un spasme irrésistible de tentative désespérée d'échapper à la brûlure. La chaleur est si intense qu'elle a la sensation qu'elle traverse sa chair, ses muscles jusqu'aux os et jusqu'à lui déchirer toute la cuisse... et il n'y a pas de fin... 5 secondes deviennent l'éternité quand la souffrance est une agonie qui vous fait cuire et calciner la chair, jusqu'à ce que l'entièreté de votre univers ne soit plus que cela: de la douleur. Et pire encore, c'est de savoir pourquoi, et Calliopé le sait parfaitement, horriblement, désormais.

Erika n'était pas franche, ola non, lorsqu'elle soutient le fer... si il le lâche, elle est persuadée qu'il sera trop lourd, tombera et mettra le feu à sa tunique. Mais non, encore une fois, l'esclavagiste est bien présent et même si la situation pourrait être gênante et particulièrement intime, ça ne la dérange pas, elle ne quitte pas Calliopé du regard parce qu'elle en a besoin, lui faisant comprendre qu'elle était encore et toujours avec elle. Shahryar posera sa main sur celle d'Erika, tremblante, hésitante... presque à faire vouloir faire marche arrière, mais trop trop... si elle voulait résister, rien qu'avec sa force d'homme, elle n'aurait pas pu et à sa phrase, elle hoche simplement la tête "Oui... ma... fille...", laissant le fer s'appliquer sur la peau de son esclave. Son coeur battant la chamade d'un rythme pas du tout régulier mais qu'elle tente de contenir.. jusqu'à ce qu'elle entende le cri déchirant qui vient lui déchirer aussi bien les tympans que l'esprit... Elle voulait être marquée elle aussi, elle l'est c'est certain et c'est avec toute la force qu'elle peut avoir qu'elle s'efforce de ne pas bouger entre les mains de Shahryar pour ne pas que la marque soit ratée et lui faire encore plus mal. Mais si on peut lire une certaine douleur, sur son visage, qui ne sera rien comparée à celle qu'endure Calliope, elle n'aura jamais quitté l'esclave du regard, jamais elle n'aura fermé les yeux, elle aura tout imprimé, tout conservé dans un esprit un peu secoué maintenant.

Shahryar retirera le fer vivement, emportant avec lui la main d'Erika et lancera la tige en fer lourde de sens a nouveau dans le brasier. Il attrape le seau d'eau et le lance lui-même sur la cuisse, inondant le corps convulsé par la douleur en même temps. Il agit rapidement, avec pragmatisme, comme des gestes automatiques ancrés dans son inconscient. Une fois l'eau répandue, qui éclaboussera surement la robe d'Erika, il laisse le seau tomber à leurs pieds, s’avançant sur la cuisse brûlée, et en rajoute une couche, de l'ongle de son pouce il écaille la peau, il la râcle comme le poissonnier retirerait des écailles récalcitrante du bout de l'ongle. Il n'a pas pour but de faire encore plus mal à l'esclave, mais de prévenir les vilaines chairs mortes que l'application du fer chauffé à blanc aurait pu laisser. " Là...Shhhhh...C'est fini. " il continu les Shhh pendant qu'il racle la peau, quelques ihns seulement et croise ses bras en se retirant d'un pas pour laisser Erika consoler, ou supporter son esclave.

Shahryar se dirigera vers l’échelle, et hurlera un nom: " ELLIE! " parlant ensuite dans leur dos, chose qu'elle n'entendront surement pas au vu de la situation.

Athéna aurait vendu son âme pour s'évanouir, mais le diable aime trop s'amuser pour lui en laisser le privilège. C'est parfaitement consciente de toute la torture qu'elle finit terrassée sur le billot. L'eau froide la fait crier de douleur de plus belle, mais à cet instant, elle a presque l'espoir que c'est fini, que la souffrance va s’arrêter... et on vient encore toucher la plaie brulante et les chairs à vif, gratter, tirer, prolonger la torture en supplice insupportable et elle crie encore, se noie dans ses larmes : "Pitié, pitiééé !!!" en se débattant de toutes ses forces, révoltée et anéantie par la souffrance et l'horreur qu'elle endure. ELlie et les filles s'étaient bien gardées de lui dire vraiment ce que ça serait... et pourtant Calliopé ne se faisait pas d'illusions.

Erika sera emportée par l'élan de l'homme, comme une marionnette entre ses mains quand il retire le fer mais clairement, Erika est secouée, un peu hors du temps, le temps que son propre cerveau accepte ce qu'elle venait de faire... le voir faire, c'est quelque chose, y participer... un autre totalement différente... ses yeux son rougis mais elle ne pleure pas, bien sûr... elle est figée, sans bouger et c'est seulement l'eau qui l'éclabousse qui la ramène à la réalité, clignant des yeux plusieurs fois jusqu'à ce qu'elle comprenne ce qu'était en train de faire Shahryar... elle était glacée... et si les premiers cris de torture de Calliopé lui étaient restés gravés, sans nul doute que ceux de ce moment le resteraient encore plus. Mais ce n'est que lorsque Shahryar se reculera qu'elle s'approchera encfin de Calliope, venant lui caresser les cheveux... "C'est terminé... c'est fini..." que pouvait t'elle dire d'autre que son regard n'exprimait déjà... Le souffle court, elle s'accroche de son autre main au billot, non, elle ne ferait pas une crise maintenant! Et enfin, la paume de sa main vient se poser sur la joue de son esclave, tournant son regard vers elle pour la forcer à la regarder et détailler toute la douleur qu'il exprimait pour porter la marque de son peuple.

Shahryar attrapera dans le fond une boîte en bois, qu'il ouvre avec la clé qu'il possède autour du cou. Il la pose sur la table, et fouine dedans laissant aux deux femelles le temps de se remettre. Il en sort un pot à l'odeur peu engageante, et revient vers elles. Comme un soigneur dans un mauvais film romantique, alors que le héros va mourir sur son lit de mort, il se fait minuscule, autant qu'un urt et avec sa carrure ce n'est pas facile. Il débouche le petit pot et trempe ses doigts dedans, c'est crémeux, poisseux et ça pue...mais a côté de l'odeur de terrienne grillée c'est pas grand chose. Il appliquera l'onguent généreusement sur la marque, laissant une couche de gras aussi épaisse qu'une couche de fond de teint de Kim Kardashian. Il ne s'emploie toujours pas a détacher la rouquine, pour l'instant.

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