Background de Kasra
Comment Jasmine mourut pour que ses citoyens fassent vivre une cité dont on dit qu'elle est bénie des Prêtres Rois...!
Kasra
Cité Taharienne
Comment une telle catastrophe fût-elle possible? Comment cette cité de Jasmine jadis si prospère riche en bétail, cultures et ou rien ne manquait pût-elle etre frappée par la pollution irréversible de ses eaux, dévastant le bétail, rendant ses cultures impropres à la consommation et donc affamant les citoyens quand ils n'en mourraient pas. Bien vite, la décision quoique douloureuse fût prise.
​
Mais comment faire autrement? Il fallait partir mais où ? Mais il fallait se rendre à l'évidence, l' eau que nous versions dans nos bols , celle qui servait a nous laver, celle qui remplissait les bains arrosait nos cultures, abreuvait nos bêtes ; nous n avions même pas conscience de son importance...même pas conscience à quel point elle nous était vitale. Nous l'utilisions sans le respect qui lui etait dû, sans la souhaiter a quiconque nous saluait.
A bord de frêles embarcations , le long du vosk, nous voguâmes, défiant rochers, attaques, courants violents. Nous fîmes une halte dans les plaines de Eeocles. Très vite, alors que d' interminables discussions sous les trois lunes fusaient, chacun émettait l idée d' une destination possible, celle d un lieu ou l'eau était sacrée et respectée s'imposa : le Tahari..
Cette terre où l'on souhaitait de l eau à ceux que l'on croisait.
Certains y virent là, une plaisanterie, pensant que nos origines n'étaient pas tahariennes et puis pourquoi choisir un lieu ou l 'eau etait rare alors que nous en avions cruellement manqué.
Alors des voix sages s'élevèrent..."justement *dirent elles* il nous faut vénérer cette eau si précieuse, la souhaiter à chacun...prendre conscience que sans elle ,point de vie! Et tous se rangèrent à cette idée...celle de rejoindre ces terres lointaines du Tahari.
Délaissant les plaines , la caravane s' etirant à l infini tel un long ruban multicolore, chevauchant a dos de kaiila, nous perdîmes beaucoup des nôtres lors de ce périple pour enfin arriver aux portes d'une cité brillant de mille feux...Kasra!!
Comme elle s élevait majestueuse, semblant dominer et dompter ces terres qu l'on pensait inospitalières !
En franchissant ses portes, bien vite,nous comprîmes que cette cité allait nous réserver bien des surprises ! Voleurs y étaient monnaie courante. De riches marchands vêtus de leur robe blanche et or pénétraient en ces lieux en va et vient incessants , harangant la foule, se pressant sur la place quand la température le permettait ; des groupes de mercenaires dont la bourse bien remplie par leurs missions se pressaient à l entrée des tavernes où de belles esclaves se trémoussaient au son des clochettes entourant leurs chevilles.
Des caravanes soulevant le sable en nuages épais reliant les cités lointaines à Kasra accompagnées de kaiilas vigoureux les escortant , pouvaient être aperçues bien loin du haut des remparts encerclant la Cité; des Hautes Castes , Basses Castes, se mélangeaient enfin quand, quittant leurs demeures où elles se réfugiaient quand la chaleur ne permettait pas de sortir ,elles pouvaient enfin profiter de l agitation de la Cité. Tout rendait celle-ci animée et plaisante à vivre.
C'est en ces lieux que nous posâmes nos maigres bagages, harassés par un périple éprouvant regrettant ceux qui avaient perdu la vie en tentant de nous accompagner.
Mais l 'espoir d une vie meilleure nous animait et chacun sait que sans espoir, point de vie possible.
Que nous reservait le futur ? L'histoire le dira très certainement...
Kasra : est un port fluvial sur le Lower Fayeen. C'est en aval de Kurtzal et à l'ouest de Tor. Elle est célèbre sur Gor pour sa production de sel rouge. Le sel est introduit dans des fosses secrètes et des mines dans des bouteilles lourdes sur le dos des kaiilas.
Le Tahari est plus beau de nuit. Au cours de la journée, on ne peut guère le voir, a cause des chaleurs et des réflexions de lumières. Pendant le jour, cela semble menaçant, blanchâtre, brillant de chaleur, aveuglant, brûlant; les hommes doivent nuire à leurs yeux; certains deviendront aveugles; les femmes et les enfants restent dans les tentes; mais, avec l'arrivée de la soirée, avec le départ du soleil, il y a un ramollissement, un afflux, de ce vaste et difficile terrain rocheux. C'est à cette époque que Hassan, le bandit, fera ses camps. Au fur et à mesure que le soleil coulait, les collines, la poussière et le ciel deviendraient rouges en une centaine de nuances et, à mesure que la lumière disparaîtrait, ces rouges se transformeraient progressivement en mille tonalités d'or brillants qui, avec la décoloration finale de là la lumière à l'ouest, céder à un monde lumineux, puis obscur, blues et des boutons. Puis, il semble soudainement, le ciel est noir, large et élevé et est riche avec les sables réfléchissant les étoiles, comme des diamants clairs et brillants qui brûlent dans le silence doux de la tranquillité innocente du désert. "(Tribesman of Gor p.169- 70)
Un vent chaud souffle presque constamment dans le Tahari, mais ce vent rend le désert supportable. Le vent souffle généralement du nord ou du nord-ouest, ce qui cause peu de problèmes. Mais, au printemps, si le vent se déplace vers l'est, ou à l'automne, si le vent se déplace vers l'ouest, il peut y avoir des problèmes, ce qui entraîne de terribles tempêtes de sable. L'eau est très rare dans cette région et il y a des endroits où il n'a pas plu depuis des centaines d'années. les sources primaires d'eau sont les oasis dispersées, alimentées par des rivières souterraines, des affluents qui s'écoulent au sud-est des montagnes de Voltai. Certaines communautés ont également creusé des puits profonds, dont certains s'étendent sur deux cents pieds sur la terre, pour atteindre une source d'eau.
Kasra est dirigée par un Conseil général, composé par les Hautes Castes et la Caste des Marchands.
*cette histoire est racontée par Norman dans *les Tribus de Gor*